Médical

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Les métiers de la Santé

Études médicales : 2 voies d’accès

Les attendus nationaux (Parcoursup)

 

→ Licence Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS)

  • Disposer de très bonnes connaissances et compétences scientifiques : capacité à analyser, poser une problématique et à mener un raisonnement, capacité d’abstraction, de logique et de modélisation, disposer d’une très bonne maîtrise des compétences classiques et expérimentales attendues en physique, chimie, sciences de la vie et de la terre, mathématiques à la fin de la classe de terminale
  • Disposer de très bonnes compétences en communication : capacité à communiquer à l’écrit et à l’oral de manière rigoureuse et adaptée, capacité à se documenter, à écrire et à parler dans au moins une langue étrangère, prioritairement anglaise, (niveau B)
  • Disposer de très bonnes connaissances et compétences méthodologiques et comportementales : capacité d’apprentissage : curiosité, capacité organiser et à conduire ses apprentissages ; capacité à fournir une très importante quantité de travail personnel : être capable de le programmer et de s’y tenir dans la durée.
  • Disposer de qualités d’engagement importantes compte tenu de la difficulté de la PASS et des filières qui en sont issues
  • Disposer de qualités humaines, d’empathie, de bienveillance et d’écoute est essentiel dans toutes les filières ouvrant aux métiers de Santé.

 

→ Licence disciplinaire avec « accès santé » (L.AS)

Les Licences avec Accès santé nécessitent des compétences spécifiques. Deux exemples : la Licence Droit avec accès santé et la Licence Science de la Vie avec accès santé.

  • L.AS Droit :
    – Savoir mobiliser des compétences d’expression écrite et orale qui témoignent de qualités rédactionnelles et oratoires
    – Disposer d’aptitudes à la compréhension, à l’analyse et à la synthèse d’un texte
    – Disposer d’aptitudes à la logique et au raisonnement conceptuel : capacité du candidat à produire une argumentation structurée et à raisonner sur des concepts. La formation en Licence de droit requiert en effet une certaine capacité d’abstraction, de logique formelle et de déduction.
    – Pouvoir travailler de façon autonome et organiser son travail
    – Etre ouvert au monde et disposer de connaissances linguistiques
     
  • L.AS Sciences de la vie :
    – Disposer de compétences scientifiques : capacité à analyser, poser une problématique et mener un raisonnement, capacité d’abstraction, de logique et de modélisation et maîtrise d’un socle de connaissances disciplinaires et des méthodes expérimentales associées.
    – Disposer de compétences en communication : capacité à communiquer à l’écrit et à l’oral de manière rigoureuse et adaptée, aptitude à se documenter dans au moins une langue étrangère, prioritairement anglaise et une capacité à l’écrire et à la parler à un niveau B.
    – Disposer de compétences méthodologiques et comportementales : curiosité intellectuelle, capacité à s’organiser et à conduire ses apprentissages, aptitude à programmer son travail personnel et à s’y tenir dans la durée.

Avec l’allongement de la durée de la vie, le secteur de la santé promet de belles perspectives d’emploi. Cependant, il ne faut pas oublier que les études sont longues (de 9 à 11 ans) et difficiles.
Il faut faire preuve de motivation, de méthode, d’organisation et fournir un travail personnel important.
Il faut être lucide ! Les élèves titulaires d’un bac général sont ceux qui ont le plus de chance de réussir et notamment ceux qui ont choisi les enseignements scientifiques en première et en terminale.
Le vœu PASS est un des vœux les plus demandés sur Parcoursup.

Etudes médicales

PASS et L.AS permettent aux étudiants d’accéder aux 4 formations médicales :

  • Médecine comprend le concours d’entrée IFMK (Kiné)
  • Pharmacie
  • Odontologie (dentaire)
  • Maïeutique (sage-femme)

Les études de santé figurent parmi les plus longues et les plus difficiles de l’enseignement supérieur. Comme toutes les études universitaires elles suivent le schéma LMD  Licence-Maîtrise-Doctorat), ce qui permet aux étudiants de capitaliser des crédits ECTS et de se réorienter vers d’autres cursus si nécessaire.


PASS : Parcours spécifique avec Accès Santé

Le parcours spécifique « accès-santé » avec une option (mineure) dans une autre discipline s’appelle désormais PASS.
L’année de PASS peut être suivie uniquement dans les universités qui ont des Facultés de médecine et permet de candidater en kinésithérapie mais aussi en médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie.
Pour entrer en PASS, il faut choisir une option qui correspond à vos points forts et à vos autres projets éventuels (exemple : option droit, biologie, langues, psychologie…). Renseignez-vous sur les options proposées par la Faculté de médecine que vous visez, toutes les universités ne proposent pas les mêmes options.

Attention : l’année PASS ne se redouble pas.

Enseignements

En PASS, les cours sont répartis en Unités d’Enseignement. Des UE différentes sont étudiées chaque semestre et les examens de fin de semestre portent sur les UE étudiées durant ce semestre-là uniquement.

Au cours du 1er semestre tous les étudiants suivent les mêmes cours :

  • Sciences fondamentales : biologie, physique, chimie, pharmacologie…
  • Sciences médicales : anatomie, histologie, embryologie, physiologie…
  • Sciences humaines et sociales, anglais, projet d’études
  • UE mineure disciplinaire, au premier ou au second semestre selon les universités.

 

Au cours du deuxième semestre et selon une organisation propre à chaque université, seront enseignés :

  • Sciences fondamentales et médicales
  • UE de spécialités selon la filière envisagée
  • UE mineure disciplinaire
  • Préparation aux épreuves orales

 

Entrer en deuxième année MMOP

Si vous validez votre 1ère année PASS, vous pouvez candidater en kinésithérapie et potentiellement aux autres études de santé qui vous intéressent (maïeutique, médecine, odontologie ou pharmacie).

 

Numerus apertus               

Historiquement le nombre d’élèves admis en seconde année des filières médecine, dentaire, pharmacie et maïeutique était fixé au niveau national par le numérus clausus. La réforme des études de santé supprime ce numérus clausus et instaure le numérus apertus, nombre minimum d’admis dans les filières médicales qui est déterminé par les Agences Régionales de la Santé (ARS). 

 

Vous avez obtenu vos 60 ECTS mais n’êtes pas classé dans le Numérus apertus

Ou

Si vous n’êtes pas admis, vous pourrez poursuivre en 2ème année dans votre UE mineure, et recandidater (2ème chance d’accès) ensuite aux études de santé après au moins une année supplémentaire (L2 ou L3).

 

Vous n’avez pas obtenu vos 60 ECTS en PASS


L.AS : Licence Accès Santé

Ce sont des Licences disciplinaires, comprenant une option « Accès Santé ». Elles sont appelées L.AS et elles offrent environ la moitié des places en filières santé (2ème année).
Les L.AS comprennent une Majeure Disciplinaire et des cours complémentaires en Mineure Santé.

Attention : Toutes les filières universitaires ne proposent pas la Licence L.AS.

Les enseignements en Mineure Santé fournissent des connaissances suffisantes pour candidater aux épreuves sélectives en fin d’année et tenter de rejoindre la deuxième année de santé.

 

 

 

Entrer en deuxième année MMOP

→ Après L1 L.AS

→ Après L3 L.AS

→ Après L2 L.AS

La Licence L.AS est sélective et demande beaucoup de travail notamment en autonomie.

 

Si vous n’êtes pas admis en études de santé : poursuite d’études

Vous pouvez présenter deux fois l’accès en filière santé c’est-à-dire soit deux fois au cours d’une L.AS, soit une fois en PASS puis une fois en L.AS.
Que vous choisissiez le PASS ou une L.AS, la réussite en première année (obtention des 60 crédits ECTS) conditionne l’accès aux filières santé (MMOP).

Que penser des Boîtes à colles, des Prépas, du Tutorat ?

 

Une prépa c’est quoi ?

C’est un organisme privé qui dispensent des cours de soutien, une préparation méthodologique et des entraînements aux examens par le biais de contrôles (colles) réguliers à l’oral ou à l’écrit. Des concours blancs sont également organisés pour permettre de se situer par rapport aux autres étudiants.
Cette préparation est suivie en parallèle des cours à la fac. Elle n’est pas obligatoire mais cela reste un très bon moyen de prendre confiance en soi et de ne pas être isolé et perdu à la sortie du lycée.
La majorité des étudiants ayant réussi leur première année vous conseillera de vous inscrire dans une « boîte à colle », même si cela a un coût parfois élevé.

Conseils CONNECT’Orientation pour bien choisir sa prépa 

→ Vous devez avant tout préparer le concours de votre fac ! Cela signifie que les programmes proposés doivent suivre ceux de votre fac. S’ils ne sont pas identiques, cela peut vous faire perdre un temps précieux.
→ Renseignez-vous auprès des étudiants de 2ème et 3ème année ! Les brochures des établissements sont souvent alléchantes mais rien ne vaut l’avis des anciens élèves.
→ La situation géographique de votre prépa est également très importante, vous ne devez pas perdre trop de temps dans les transports.

Prépa PASS L.AS AVICENNE (Lyon Sud)

Avicenne est spécialisé dans l’accompagnement des étudiants inscrit au Parcours Accès Santé Spécialisé (PASS) ou en Licence Accès Santé (L.AS) dans le but d’intégrer un métier de la santé (médecin, pharmacien…).
Pourquoi bénéficier d’une prépa ?
Malgré la réforme, les études de santé restent extrêmement compétitives : 80% d’échecs ! Le rythme soutenu, la taille du programme rendent la réussite presque impossible pour un étudiant seul.

Pourquoi choisir Avicenne ?
Avicenne est depuis sa création l’une des meilleures « prépa » de Lyon Sud. Ainsi près de 60% de la promotion 2019-2020 de l’université Lyon Sud était chez Avicenne. Cette excellence s’explique par :

  • Un cadre de travail chaleureux, accessible 7 /7.
  • Des cours de qualité
  • Une équipe impliquée

Publi-Info

 

Le tutorat ?

Il s’agit d’un service très similaire à celui proposé par les prépas privées, mais organisé au sein de l’université et bien souvent gratuit ou très peu cher.
L’arrêté du 30 novembre 2009 a généralisé le tutorat dans les universités de médecine : sous la responsabilité pédagogique des enseignants et des enseignants-chercheurs, il est réalisé par des étudiants confirmés de deuxième ou troisième année.

Comme dans les « boites à colles », le but est d’apporter une aide à l’apprentissage par des conseils d’organisation et de méthodologie. Des « colles » et des concours blancs sont organisés très régulièrement. Le tutorat reçoit le soutien total des facultés notamment sur le plan logistique et pédagogique. Il se fait en relation étroite avec les professeurs qui participent souvent à la relecture et parfois même à l’écriture des sujets proposés.

Conseils CONNECT’

  • Vous devez commencer à travailler tout de suite, n’oubliez pas que la première échéance est en décembre ou début janvier
  • Travaillez régulièrement et restez motivé
  • Conserver un temps de loisir hebdomadaire, une ou deux heures afin de vous détendre (sport, cinéma, musique, amis….)
  • Assister aux cours magistraux, ce n’est pas obligatoire mais il est primordial de « comprendre » ce que dit le professeur et parfois un petit détail peut faire la différence le jour du concours
  • Entrainez-vous, récupérez les annales des années précédentes
  • Faites-vous aider, tutorat, prépas privées à vous de choisir ce qui vous conviendra le mieux, les deux méthodes ont leurs défenseurs. Tout dépend du caractère de chacun, mais l’un ou l’autre voire les deux semble indispensable !
  • N’oubliez pas qu’il s’agit d’un marathon, il faudra tenir sur la durée, alors essayez de réduire le plus possible les temps de transport. Surveillez votre alimentation et votre sommeil.

Les erreurs à éviter 

  • Ne pas aller en cours
  • Travailler en « dents de scie »
  • Ne s’inscrire ni au tutorat ni dans une boîte à colle
  • Empiler les cours pour les reprendre plus tard
  • Travailler la veille des examens
  • Ne pas se concentrer (si c’est le cas, CONNECT’ peut vous aider)
  • Ne pas dormir suffisamment
  • Ne jamais sortir
  • Manger n’importe quoi
  • Arriver trop tard pour avoir une place dans l’amphi
  • Avoir une vie sociale très intense
  • Croire que ses méthodes de travail sont efficaces malgré de mauvais résultats
  • Se remettre en question tout le temps
  • Ne pas se remettre en question
  • Ne pas se faire aider si on en ressent le besoin

Faire Médecine à l’étranger

Certains étudiants après 2 tentatives d’entrée en formation santé ou simplement effrayés par la sélection à venir, choisissent de partir « faire Médecine » à l’étranger.
Grâce à l’homogénéisation des diplômes sur le territoire européen, un certain nombre de jeunes vont étudier dans des établissements moins sélectifs avant de revenir effectuer leur internat en France.

Alors où vont-ils ?

Les pays de l’Europe de l’est (Hongrie, Pologne, Slovaquie..) ont le vent en poupe, ainsi que l’Espagne, le Portugal ou la Roumanie qui attirent toujours les jeunes souhaitant poursuivre des études de santé. La Belgique de son côté organise désormais une sélection des candidats français.

Médecine en Belgique : un examen pour entrer en première année

La sélection se fera sous la forme d’une épreuve écrite en deux parties :
– Connaissance et compréhension des matières scientifiques : biologie, chimie, physique et mathématiques
– Communication et analyse critique de l’information : il s’agira d’évaluer les compétences humaines d’analyse critique et d’empathie, la capacité à communiquer, la dimension éthique…

Les candidats devront obtenir la moyenne pour chacune des deux parties. Une note inférieure à 8/20 dans une matière est éliminatoire. Un classement est alors établi : les 30% de non-résidents les mieux classés sont admis à entrer en première année de médecine ou dentaire. En cas d’échec à l’examen d’entrée, vous ne pouvez vous représenter qu’une seule fois dans les cinq ans à venir.

Médecine en Roumanie à Cluj

L’Université  de Cluj-Napoca est l’une des 5 universités roumaines qui accueillent des jeunes rêvant de devenir médecin, dentiste, pharmacien … et près de 500 étudiants français sont inscrits à la Faculté de Médecine de Cluj, réputée comme étant la meilleure de Roumanie.
Les inscriptions ont lieu de mars à juillet pour la rentrée suivante. Elles se font sur dossier, après approbation du Ministère de l’Éducation nationale roumain qui délivre un visa d’études aussi appelé « lettre d’acceptation » (Attention la réponse du ministère peut prendre un mois).
Le coût de la scolarité est de 5000 € auxquels il faut ajouter les frais de vie sur place (peu élevés, c’est vrai) et le coût des billets d’avion pour rentrer en France…
Une fois inscrit, pas de concours, il suffit de valider les examens de fin d’année pour passer dans l’année supérieure.

Médecin, dentiste ou pharmacien militaire

 

S’il est vrai que l’École de Santé des Armées (ESA) est la meilleure filière pour réussir ses études de santé, il ne faut pas pour autant oublier que vous vous engagez également dans une carrière militaire. Les élèves médecins, dentistes ou pharmaciens contractent un engagement militaire d’une durée définie dans le décret n°2008-977 du 12 septembre 2008. « Ils peuvent demander à résilier l’engagement pendant les 6 premiers mois de leur scolarité ». S’ils le font après cette période, ils devront rembourser de l’argent à l’Etat.

Il ne faut donc pas s’engager à la légère ! La décision doit être mûrement réfléchie, d’autant plus que les études sont exactement les mêmes que pour les praticiens civils : c’est-à-dire longues et difficiles !

Depuis 2011, toutes les formations médicales militaires sont regroupées à l’ESA de Lyon-Bron. Les étudiants sont inscrits auprès de l’Université de Lyon dont ils suivent le cursus dans son intégralité. Les élèves reçoivent à l’ESA un enseignement complémentaire, particulièrement intensif en 1ère année ce qui permet à plus de 70% d’une promotion d’être admis en 2ème année. Des cours d’anglais et d’informatique ainsi qu’un enseignement militaire sont également dispensés aux jeunes.

L’entrée à l’école de santé militaire se fait sur concours, celui-ci est extrêmement sélectif (environ 10% de réussite).
Le nombre de places offertes au concours est fixé chaque année par arrêté du Ministre de la défense : environ 110 places.
Le programme, les conditions d’organisation, le déroulement du concours, la nature des épreuves et les coefficients sont également fixés par arrêté du Ministre de la Défense :
→ Inscription avant mi-février / concours mi-avril
→ Épreuves écrites d’admissibilité
– Composition écrite : coef 3 – durée 1h30
– Deux épreuves parmi Maths, Physique-Chimie ou SVT en fonction des enseignements choisis au lycée
→ Résultats d’admissibilité en ligne début juin – les élèves admissibles reçoivent une convocation pour l’oral, en même temps que leurs notes de l’écrit.
→ 3 épreuves orales
– Physique – coef 5 (15 minutes maximum)
– Chimie – coef 5 (15 minutes maximum)
– Entretien – coef 6 (20 minutes)

Pour les élèves reçus, la rentrée à lieu début août.

Études de Médecine

Les études destinées à obtenir le Diplôme d’État de Docteur en Médecine, durent au minimum 9 ans et peuvent aller jusqu’à 13 ans si on y inclue le Clinicat.

 

> 1er cycle : 3 ans. Généralement pendant les vacances d’été qui suivent le concours d’entrée, que l’on vienne de PASS ou de L’AS, les étudiants en médecine doivent réaliser un stage infirmier de 4 semaines. Au cours des 2ème et 3ème année, ils étudient les disciplines fondamentales telles que l’anatomie, la biochimie, la biophysique ou encore la génétique…
Enseignements théoriques et stages alternent durant ces deux années sanctionnées par le Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales (DFGSM), 180 crédits ECTS. Ce diplôme a valeur de Licence.

> 2ème cycle : 3 ans d’externat. Les enseignements généralistes du premier cycle laissent la place à des matières médicales (pédiatrie, cardiologie, pharmacologie…). La pratique prend de plus en plus de place, avec de plus nombreux stages dans les différents services des hôpitaux. Les étudiants participent aux soins et assurent leurs premières gardes. Au total, ils auront réalisé 36 mois de stage au cours de ces 3 années. Les étudiants sont alors « petitement » rémunérés (entre 270 et 400 € par mois selon les années) !
Le deuxième cycle est sanctionné par le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales 1, 2 et 3. Le DFASM est reconnu au grade de Master.
À partir de 2023, les épreuves classantes nationales (ECN devenues ECNi puis R2C) sont remplacées par les épreuves dématérialisées nationales (EDN) dans le cadre de la réforme du deuxième cycle d’études médicales.

Le programme officiel des EDN appelé souvent Internat de médecine

Tous les étudiants en médecine se présentent à ces épreuves. S’agissant d’un concours national de grande ampleur, le programme des cours a été uniformisé : il comporte aujourd’hui 367 items couvrant l’ensemble des connaissances théoriques que tout médecin doit avoir. Pour chacun des items de cette liste, sont associés des objectifs précis.
Pour autant et faute de cours nationaux, il faut reconnaître que les facultés dispensent des enseignements différents, causant des inégalités entre universités. Soyez vigilants ! 

Après la publication des résultats et du classement, la procédure de choix de la discipline, de la spécialité et du centre hospitalier universitaire de rattachement s’enclenche au cours de l’été avec deux phases distinctes :
– une première phase dite de simulation sur le compte CELINE, compte personnel de l’étudiant
– une deuxième phase définitive à partir du 1er aout après réception de l’avis favorable de la Commission.

À l’issue de cette sélection, les étudiants démarrent leur Internat de médecine.

Conseils CONNECT’Orientation :

– S’interroger sur les objectifs que l’on souhaite atteindre
– Travailler la confiance en soi et la motivation
– S’investir assez tôt pour obtenir le rang visé, celui qui ouvrira les portes de la spécialité convoitée
– Diversifier le parcours de formation (double diplôme, jobs étudiants, certificats de langue…)
– S’organiser dès le début du DFASM

Vous pouvez être aidé pour améliorer votre efficacité, votre concentration, trouver un soutien psychologique et organiser votre temps pour que cette période de concours soit vécue plus sereinement.

> 3ème cycle : 3 à 5 ans selon la spécialité. À l’issue de ce cycle, l’étudiant valide le Diplôme d’Études Spécialisées (DES) mais on parle couramment d’Internat. Le troisième cycle est la dernière ligne droite : il se compose de stages successifs de 6 mois chacun, et de périodes plus théoriques faites notamment de séminaires. Ces semestres se déroulent essentiellement en Centres Hospitaliers. L’interne joue un rôle à responsabilités dans l’activité des services. Le plus symbolique est l’obtention du droit de prescrire médicaments et examens. L’interne est alors Médecin mais pas encore Docteur en Médecine.
Pour obtenir son diplôme d’État (DE) de Médecine, il doit valider l’ensemble de ses stages, son DES et soutenir sa thèse de médecine.
Au terme de ces ultimes épreuves il pourra s’inscrire au Conseil de l’Ordre de son département et exercer la médecine.

 

Études de Maïeutique (sage-femme)

Pour obtenir le Diplôme d’État de sage-femme (grade de Master), il faut suivre 5 années d’études (accès PASS ou L.AS).
Les étudiants qui choisissent la formation de sage-femme, entrent dans une des écoles spécialisées rattachées à un CHU (Centre Hospitalier Universitaire). C’est la seule possibilité pour pouvoir exercer cette profession médicale réglementée par le code de la santé publique et le code de déontologie des maïeuticiens.

On parle de sage-femme pour les femmes et de maïeuticien pour les hommes mais ils ne représentent que 2% des professionnels et on constate que cette profession reste toujours très féminine !

 

Sage-femme

Les compétences des maïeuticiens sont très diverses :
– établir le diagnostic de la grossesse et assurer le suivi de la femme enceinte jusqu’à l’accouchement.
– prescrire et effectuer des examens médicaux pour la surveillance de la grossesse.
– animer des séances de « préparation à l’accouchement »
– répondre aux questions des parents et les rassurer
La formation comporte des enseignements théoriques et de nombreux stages. Les études s’organisent en 2 cycles de 2 ans chacun.

> 1er cycle : enseignements théoriques en anatomie, physiologie, embryologie, obstétrique, pédiatrie, néonatalogie… mais aussi en sciences humaines et sociales et en anglais. Des stages dans différents services (médecine, maternité, gynécologie-obstétrique…) sont également prévus. A la fin de ce premier cycle, le Diplôme de Formation Générale en Sciences Maïeutique (DFGSMa) est délivré, il est reconnu au niveau Licence (180 ECTS).

> 2ème cycle : la 4ème et la 5ème année allient également enseignements théoriques et pratiques. Elles sont consacrées à l’apprentissage du diagnostic et à la connaissance de la pathologie obstétricale, gynécologique et pédiatrique, la sage-femme ayant un rôle très important dans le dépistage de situation médicale ou psychologique à risque. Les étudiants sages-femmes suivent des modules relatifs à la contraception, l’échographie, l’Aide médicale à la procréation…
Au cours de ces 2 années les étudiants en maïeutique interviennent de plus en plus dans les services, la deuxième année se terminant par un stage interné long de 6 mois.
Pour obtenir le diplôme d’État (DE) de Sage-femme les étudiants doivent rédiger et soutenir un mémoire.

Avec ces 5 années d’études, les étudiants valident également le DFASM (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Maïeutiques). Ce diplôme est reconnu au grade de master.
Les sages-femmes ou maïeuticiens peuvent exercer dans les hôpitaux publics, en cliniques, ou encore en secteur libéral.

 

Études de Pharmacie

 

Pour obtenir le diplôme de Docteur en Pharmacie, il faut suivre des études entre 6 et 9 ans (3 cycles).

La profession de pharmacien est très variée. Outre l’officine qui est la plus connue, les jeunes ayant choisi cette voie pourront également
– se spécialiser en biologie et travailler dans des laboratoires d’analyses médicales
– faire de la recherche en collaboration avec des médecins et des scientifiques
– mettre au point des produits cosmétiques ou vétérinaires
– travailler dans l’industrie pharmaceutique : gérer les ateliers de fabrication ou s’assurer de la qualité des produits avant leur mise sur le marché par exemple.

> 1er cycle : 3 ans pour obtenir le Diplôme de Formation Générale en Sciences Pharmaceutiques (DFGSP) reconnu au niveau Licence.
Il est composé de cours théoriques : biologie cellulaire, biochimie, immunologie, étude des grands systèmes du corps humain …mais aussi communication et informatique. Il y a aussi les Travaux Pratiques (TP) en petits groupes : manipulations et tests en chimie, bactériologie… Et aussi, plusieurs stages obligatoires et notamment un stage en officine en deuxième année. Une moyenne générale de 10/20 est nécessaire pour le passage dans l’année supérieure.

> 2ème cycle : 4ème et 5ème année pour préparer le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Pharmaceutiques (DFASP) reconnu au grade de Master. Là encore, le programme est important avec des cours de chimie, SVT, toxicologie, sciences du médicament…et même droit de la santé.

Au début du second semestre de 4ème année, les étudiants choisissent le cycle court en 1 an ou le cycle long appelé aussi internat (4 ans).

> 3ème cycle : à partir de la 6ème année

Filière courte en 1 an

Elle se divise en 6 mois de stages et 6 mois de cours.

A la fin de cette année, les étudiants soutiennent une thèse et obtiennent le Diplôme de Docteur en Pharmacie.
Les Docteurs en Pharmacie peuvent exercer en officine ou dans l’industrie pharmaceutique. Cette filière est choisie par la grande majorité des étudiants.

L’inscription auprès du conseil de l’ordre des pharmaciens est obligatoire pour exercer la profession.

Filière longue en 4 ans

Les étudiants admis à l’internat ont le choix, selon leur rang de classement au concours, entre plusieurs spécialités : biologie médicale, pharmacie, innovation (recherche).
À l’issue des 4 années d’alternance entre cours théoriques et stages pratiques, l’étudiant valide le Diplômes d’Études Spécialisées (DES).

Quelle que soit la filière choisie, les étudiants doivent soutenir un mémoire qui tient lieu de thèse et valider 8 stages semestriels à l’hôpital pour obtenir leur diplôme.
Comme en médecine, les internes sont rémunérés durant leur internat.

CONNECT’Orientation recommande de compléter sa formation en Pharmacie par un ou plusieurs Master en parallèle. Souvent, quelques UE supplémentaires suffisent pour le valider ! Commencez tôt pour ne pas être surchargé.

 

Études d’Odontologie (Chirurgie-dentaire)

Ondotologie

Pour obtenir le Diplôme d’État (DE) de Docteur en Chirurgie dentaire, les études durent de 6 à 9 ans. Attention, il n’y a pas d’UFR d’Odontologie dans toutes les villes universitaires.
La grande majorité des chirurgiens-dentistes exercent en libéral. Les nouvelles technologies et les nouveaux matériaux ont permis une évolution importante de la profession au cours des dernières années. Certains cabinets sont spécialisés.

Là encore les études sont organisées en 2 cycles

> 1er cycle : 2 ans. Ce sont les années « précliniques » durant lesquelles les étudiants reçoivent des enseignements théoriques sous forme de cours magistraux en amphi (anatomie, biophysique, hématologie, physiologie de la cavité buccale, pathologie, etc.) et des enseignements pratiques (TP), avec l’apprentissage des principaux gestes sur des simulateurs. Des stages d’observation en milieu hospitalier sont également prévus, l’étudiant n’intervient pas encore sur les patients. Le premier cycle est sanctionné par le Diplôme de Formation Générale en Sciences Odontologiques (DFGSO) reconnu au niveau Licence. En fin de 3ème année, les étudiants doivent choisir leur filière de spécialisation.

> 2ème cycle : 3 ans. On parle cette fois des années « cliniques » au cours desquels les étudiants vont commencer à pratiquer. Ils reçoivent toujours des enseignements théoriques mais exercent une activité de soin en milieu hospitalier. Ils alternent entre cours le matin et stage l’après-midi et vice-versa. Dès la 4ème année, les étudiants doivent effectuer de  « vrais soins » sur de « vrais patients » sous la surveillance de leurs professeurs. En fin de 5ème année, les étudiants valident le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Odontologiques (DFASO) reconnu au grade de Master.

A la fin de la 5ème année et en fonction des options qu’ils auront déjà choisies les étudiants se dirigeront soit vers la filière courte (un an), soit vers la filière longue (4 ans) appelée aussi Internat (concours).

3ème cycle: à partir de la 6ème année

Filière courte en 1 an

Cette année est préparatoire à l’exercice du métier. La soutenance d’une thèse est obligatoire pour obtenir le titre de Docteur en Chirurgie Dentaire et pouvoir exercer en tant que tel la plupart du temps en cabinet.

Filière longue en 4 ans

L’accès à l’internat se fait sur concours. L’internat permettra aux étudiants qui le souhaitent d’obtenir un titre de spécialiste, dans l’une des 3 voies suivantes : Chirurgie Orale, Orthopédie dento-faciale ou Médecine bucco-dentaire.

Service sanitaire obligatoire 

Le décret et l’arrêté instaurant le Service Sanitaire pour les étudiants en santé ont été publiés le 13 juin dernier au Journal officiel : dès le mois de septembre ce sont 47 000 étudiants en médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique, kinésithérapie et soins infirmiers qui vont expérimenter ce dispositif. À partir de 2019, toutes les formations de santé (ergothérapie, orthophonie etc.) seront concernées, soit un total de 50 000 étudiants par an.

Source Ministère des Solidarités et de la Santé

Le service sanitaire est organisé au sein de chaque formation médicale et paramédicale sous la forme d’une ou plusieurs unités d’enseignement composées de temps de formation théorique et pratique et donne lieu à validation et à attribution de crédits européens dans des conditions fixées par arrêté des ministres chargés de la santé et de l’enseignement supérieur.

Le service sanitaire se décompose donc en 3 temps :

  • un temps de formation spécifique pour permettre aux étudiants d’acquérir des connaissances et compétences nécessaires
  • un temps d’intervention auprès du public
  • un temps de débriefing et d’évaluation avec les référents du programme

Le service sanitaire représentera l’équivalent d’une période de trois mois de formation, continue ou discontinue et sera obligatoire pour l’obtention du diplôme.
Les lieux d’intervention sont variés : écoles, collèges, lycées, PMI, EHPAD, centres de formation militaire, administration, etc. 
Les intervention de prévention conduites par les étudiants dans le cadre du service sanitaire privilégieront quatre thématiques : alimentation, activités physique, addictions (tabagisme, alcool…), et santé sexuelle. 
Les interventions devant être faites sur l’ensemble du territoire, les étudiants qui devront se déplacer percevront une indemnité liée au frais de déplacement d’un montant de 130 €.

 

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